Village rural de 433 habitants, qui en comptait 633 en 1876, il est, par sa population, aujourd'hui le deuxième du canton de Navarrenx.
Il y a 40 ans, Gurs abritait une intense activité d'artisans et de commerçants : cinq ébénistes, un chavron, un forgeron, un menuisier, trois épiciers, un négociant en fromage, trois aubergistes, deux boulangers, un pâtissier, un boucher-charcutier, un plombier et une station-service. De cette centaine d'emplois, il ne subsiste, en 2004, qu'un boulanger mais cinq entreprises se sont créées et sont très actives : électricien, peintre en bâtiment, chauffagiste, maçon et entrepreneur de travaux agricoles.
L'agriculture et l'élevage constituent, avec le tourisme, les principales ressources d'une population hospitalière et fière de son pays et de son passé.
Deux classes sont ouvertes à l'école primaire. Les jeunes et les moins jeunes participent activement aux animations du village dans de multiples associations.
Les conseils municipaux successifs sont fiers d'avoir rénové, ces 20 dernières années, tous les bâtiments communaux et cinq lavoirs à visiter.
Le Camp de Gurs
Gurs est aussi connu pour le Camp d'internement, créé en 1939, sur les communes de Gurs, Dognen et Préchacq-Josbaig par le gouvernement français de Vichy. De 1939 à 1945, 80 000 internés sont passés dans ce sinistre camp, 1 067 y ont une sépulture et 3 800 sont partis vers les camps de la mort.
Sont à visiter aujourd'hui : le cimetière des déportés et le mémorial sur le racisme et l'antisémitisme. Une maison d'accueil, un sentier historique avec la reconstitution d'une baraque et un sentier de la de mémoire. Ces derniers aménagements ont été financés, en 2005, par la Communauté de communes et différents partenaires, après d'intenses recherches historiques par l'amicale du camp de Gurs et divers travaux locaux, nationaux et internationaux.