Le village se raconte...
Joli petit bourg traversé par le Lausset, Araux est cité dès 1223 sous le nom poétique d’Araus-Susoo, qui signifie « vallée où poussent les roseaux ». Le village faisait alors partie de la baronnie de Jasses, dont les possesseurs avaient le titre important de « Ruffebaron », soit le premier après celui de baron. C’est d’ailleurs à la suite d’un acte rédigé par le vicomte du Béarn au XVe siècle que la forêt qui recouvre une grande partie de la Commune est devenue sa propriété.
Pas moins de trois ponts enjambent ses cours d’eau : celui de Rèquemale, sur le ruisseau L’Esquincette, celui de pierre (qui date de 1888), appelé « de Gouat » ou « La Pontéric », et le pont métallique dit « de Cameich », enfin, qui relie les deux rives du Lausset, construit en 1891 et récemment remplacé par la mairie. Tout près de là, l’église du village, qui abrite une abside polygonale, est ornée d’un clocher souletin de type trinitaire, plutôt rare en Béarn !
La Commune compte également deux lavoirs (celui de Canfranc, qui date du 19e siècle, et un second construit dans les années 50), ainsi qu’un fronton où se pratiquent des parties de pelote basque en loisir.
Alors, laissez-vous guider à la découverte des richesses de ce village situé à une altitude de 110 mètres, sur une superficie de 540 hectares, où vivent un peu plus de 130 araniens et araniennes !