Le regroupement de Lay et de Lamidou créa, en 1842, le village actuel.
Cela explique son organisation peu courante : pas de centre mais deux bourgs implantés sur la rive sud du ruisseau, le Layou, sur la route Oloron-Navarrenx, et distants de 300 mètres l’un de l’autre.
La partie située au nord du Layou est constituée par une haute colline boisée et inhabitée où l’on trouve les traces d’anciens peuplements : fortification préhistorique en terre appelée « Turon des Maures » et indices d’occupation romaine.
La partie située au sud du ruisseau est constituée par la plaine du gave dont la monotonie est cassée par les haies fruitières, c’est le domaine des cultures de maïs et des prairies.
Le bourg de Lay est traversé par un ancien chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle descendant vers l'Hôpital-Saint-Blaise. Il se caractérise par sa forme arrondie, ses murs de clôture en galets, ses puits, son église Saint-Pierre construite au XVIème siècle et possédant un riche mobilier. L’imposant bâtiment de la mairie se dresse face à la plaine et aux Pyrénées.
Le bourg de Lamidou est situé sur un ancien chemin de transhumance menant à Monein par Lucq-de-Béarn. Sa rue unique mène au moulin sur le Layou, qui est traversé par un élégant pont muletier appelé « Pont Romain », peut-être est-ce la réminiscence populaire de l’existence d’une voie romaine à l’emplacement de la route actuelle.